Publié dans Société

Disparition d'un père de famille à Amboditsiry - Un maître-chanteur extorque 50 millions d’ariary à ses proches 

Publié le dimanche, 08 décembre 2024

Samedi dernier, la fille d'un chef de famille domicilié à Amboditsiry, a posté la nouvelle de la disparition de cet homme sur les réseaux sociaux. Son père a commencé à ne plus donner signe de vie depuis le mardi 3 décembre dernier.

C'était dans circonstances qu'un arnaqueur, qui a profité de cet avis de recherche sur le porté disparu, était entré dans la danse, cherchant ouvertement à arnaquer la famille de celui-ci. « Au téléphone, mon interlocuteur, qui me semble venir d'une ville du sud, m'a parlé d'un ton menaçant, en affirmant qu'il est un voleur d'organes et que la vie de mon papa serait entre ses mains ! Et que nous devons lui payer 50 millions d'ariary si nous voulons le voir encore en vie », explique la fille du présumé porté disparu.

Traumatisée, elle affirme même hésiter d'en parler à la Police. Mais finalement, elle a décidé de s'en remettre aux Forces de l'ordre. Entre-temps, un évènement inattendu s'est produit. Le chef de famille était rentré chez lui. Et il n'aurait pas caché sa désagréable surprise en apprenant l'avis de sa disparition sur Facebook. « En effet, il a effectué une tournée régionale dans le cadre de son travail », explique la jeune femme au sujet de son père.

Effectivement, cette fille, très angoissée à l’idée de perdre son père, a ainsi demandé de l’aide à tout le monde, ne serait-ce que pour partager l'information au maximum. Mais fort heureusement, l'affaire s'est dénouée de façon plutôt positive. Car dimanche dernier, le chef de famille a été finalement retrouvé, sain et sauf.

Parallèlement à cela, on craint que l'arnaqueur en cause n'ait agi de la même manière envers la famille d'une jeune fille de 16 ans, disparue vendredi dernier,  et qui a été également retrouvée, épuisée et blessé, à Antohomadinika, le lendemain. La dégradation de son cartable serait l'indice d'un mauvais moment que la victime aurait dû subir. Interrogée sur ce point, une proche de la fille a préféré couper court subitement à la conversation.

 

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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